À PROPOS

ABOUT

Catherine de Callataÿ est artiste peintre. Née à Bruxelles en 1967, elle a vécu à travers le monde et a pris part à de nombreux ateliers d’artistes. Elle a rejoint en 2005 le studio MiuArt à Singapour, puis celui d’Isabelle Ribot à São Paulo en 2011. À son arrivée à Londres en 2013 elle participe au studio ArtHouse de Sophie Galey Levy. En 2018, elle s’installe à Paris et travaille depuis dans son propre atelier, tout en poursuivant une formation aux Arcades, l’école d’art d’Issy-les-Moulineaux.​

Catherine de Callataÿ is a painter. Born in 1967 in Brussels, she traveled the world and took part in many artists’ studios. She joined the Studio MiuArt in Singapore in 2005 and Isabelle Ribot’s atelier in São Paulo in 2011. Upon her arrival in London in 2013 she participated in the ArtHouse project of Sophie Galey Levy. She has been living in Paris since 2018, where she has her own studio. j’adore

ma démarche

ARTISTIC APPROACH​

Mon travail se décline sous plusieurs formes, de la peinture à l’huile aux encres sur papier. Je peins des paysages souvent monochromes, presque minimalistes. Ma préférence va toujours vers la sobriété, j’explore les nuances délicates du bleu de la mer ou du ciel jusqu’à m’en détacher et retrouver une connexion avec mon intériorité et un certain mystère. Mes retrouvailles avec le papier coréen en 2020 me procurent un nouvel élan. J'utilise des techniques coréennes ancestrales de découpage et de collage, apprises lorsque je vivais à Séoul en 2004, pour composer des paysages minimalistes à l’aide d’encres et d’aquarelles. Je laisse le papier absorber les pigments, sans en contrôler complètement le processus de diffusion. Le type de pigments utilisé et la texture quelque peu irrégulière du papier permettent d’obtenir des lignes plus ou moins nettes qui donnent un rendu tout en douceur. J’aime travailler ce matériau naturel, et jouer sur les transparences et les superpositions que j’associe aux subtiles teintes de l’encre. Je procède parfois au doublage ura-uchi de mes œuvres, une technique de marouflage japonaise qui permet de tendre le papier, de le conserver et d’en dévoiler toutes ses nuances. À travers l’usage de papiers extrêmement fins et délicats, je souhaite émettre une certaine idée de la fragilité au sein de laquelle on découvre une subtile beauté. Je tiens ainsi à conserver les bords doucement effilochés de mes supports car l’irrégularité et l’imperfection sont pour moi source de poésie. La découverte du travail d’artistes tels que Lee Ufan ou l’architecte Tadao Ando qui recherchent le dépouillement et la connexion avec la nature et le cosmos ont été pour moi fondateurs. Il y a une certaine spiritualité dans l’acte de peindre, un lâcher-prise qui permet le geste juste. On peut recommencer encore et encore avant de trouver la bonne harmonie.

My work comes in various forms, from oil paintings to inks on paper. I paint landscapes that are mostly monochromes, almost minimalist. I always choose simplicity and I try exploring the delicate shades of blue from the sky or from the sea until I break away from them and connect with my interiority and a certain mystery. My rediscovery of Korean paper in 2020 has brought me a fresh impulse. I use ancestral cutting and collage techniques, which I first learned while living in Seoul in 2004, to create landscapes with inks and watercolors. I let the paper soak up pigments without controlling the spreading process. The type of pigments used and the somewhat irregular texture of the paper create lines of varying sharpness with a soft rendering. I love playing with transparency and overlay, working this natural material with the subtle shades of the ink . My work sometimes undergoes the process of ura-uchi, a Japanese marouflage technique, to flatten the paper, consolidate the work and reveal all its nuances. Through the use of thin and almost transparent paper, I wish to convey a certain idea of fragility and the beauty it holds. I am thus keen on keeping the gently frayed edges of my artworks since I see irregularity and imperfection as sources of poetry. The works of artists such as Lee Ufan and the architect Tadao Ando were foundational to me, especially in their search for raw, simple art and a connection to nature and the cosmos. I find a certain spirituality in the act of painting, a letting go that allows the right gesture. One can start over and over again before finding the right harmony.

À PROPOS

Catherine de Callataÿ est artiste peintre. Née à Bruxelles en 1967, elle a vécu à travers le monde et a pris part à de nombreux ateliers d’artistes. Elle a rejoint en 2005 le studio MiuArt à Singapour, puis celui d’Isabelle Ribot à São Paulo en 2011. À son arrivée à Londres en 2013 elle participe au studio ArtHouse de Sophie Galey Levy. En 2018, elle s’installe à Paris et travaille depuis dans son propre atelier, tout en poursuivant une formation aux Arcades, l’école d’art d’Issy-les-Moulineaux.​

ABOUT

Catherine de Callataÿ is a painter. Born in 1967 in Brussels, she traveled the world and took part in many artists’ studios. She joined the Studio MiuArt in Singapore in 2005 and Isabelle Ribot’s atelier in São Paulo in 2011. Upon her arrival in London in 2013 she participated in the ArtHouse project of Sophie Galey Levy. She has been living in Paris since 2018, where she has her own studio.

ma démarche

Mon travail se décline sous plusieurs formes, de la peinture à l’huile aux encres sur papier. Je peins des paysages souvent monochromes, presque minimalistes. Ma préférence va toujours vers la sobriété, j’explore les nuances délicates du bleu de la mer ou du ciel jusqu’à m’en détacher et retrouver une connexion avec mon intériorité et un certain mystère. Mes retrouvailles avec le papier coréen en 2020 me procurent un nouvel élan. J’utilise des techniques coréennes ancestrales de découpage et de collage, apprises lorsque je vivais à Séoul en 2004, pour composer des paysages minimalistes à l’aide d’encres et d’aquarelles. Je laisse le papier absorber les pigments, sans en contrôler complètement le processus de diffusion. Le type de pigments utilisé et la texture quelque peu irrégulière du papier permettent d’obtenir des lignes plus ou moins nettes qui donnent un rendu tout en douceur. J’aime travailler ce matériau naturel, et jouer sur les transparences et les superpositions que j’associe aux subtiles teintes de l’encre. Je procède parfois au doublage ura-uchi de mes œuvres, une technique de marouflage japonaise qui permet de tendre le papier, de le conserver et d’en dévoiler toutes ses nuances. À travers l’usage de papiers extrêmement fins et délicats, je souhaite émettre une certaine idée de la fragilité au sein de laquelle on découvre une subtile beauté. Je tiens ainsi à conserver les bords doucement effilochés de mes supports car l’irrégularité et l’imperfection sont pour moi source de poésie. La découverte du travail d’artistes tels que Lee Ufan ou l’architecte Tadao Ando qui recherchent le dépouillement et la connexion avec la nature et le cosmos ont été pour moi fondateurs. Il y a une certaine spiritualité dans l’acte de peindre, un lâcher-prise qui permet le geste juste. On peut recommencer encore et encore avant de trouver la bonne harmonie.

ARTISTIC APPROACH​

My work comes in various forms, from oil paintings to inks on paper. I paint landscapes that are mostly monochromes, almost minimalist. I always choose simplicity and I try exploring the delicate shades of blue from the sky or from the sea until I break away from them and connect with my interiority and a certain mystery. My rediscovery of Korean paper in 2020 has brought me a fresh impulse. I use ancestral cutting and collage techniques, which I first learned while living in Seoul in 2004, to create landscapes with inks and watercolors. I let the paper soak up pigments without controlling the spreading process. The type of pigments used and the somewhat irregular texture of the paper create lines of varying sharpness with a soft rendering. I love playing with transparency and overlay, working this natural material with the subtle shades of the ink . My work sometimes undergoes the process of ura-uchi, a Japanese marouflage technique, to flatten the paper, consolidate the work and reveal all its nuances. Through the use of thin and almost transparent paper, I wish to convey a certain idea of fragility and the beauty it holds. I am thus keen on keeping the gently frayed edges of my artworks since I see irregularity and imperfection as sources of poetry. The works of artists such as Lee Ufan and the architect Tadao Ando were foundational to me, especially in their search for raw, simple art and a connection to nature and the cosmos. I find a certain spirituality in the act of painting, a letting go that allows the right gesture. One can start over and over again before finding the right harmony.